Interactions entre Apoides (Abeilles, Bourdons)

et plantes à fleurs

Quelques exemples
Notion de coévolution

La fécondation croisée utilisée par de nombreuses espèces d'Angiospermes associe des allèles fournis par des individus génétiquement différents et favorise l'hétérozygotie alors que l'autogamie ne fait que réassocier des allèles déjà présents chez la plante mère. Ainsi, la fécondation croisée, source de variabilité génétique élargit le potentiel évolutif et le pouvoir d'adaptation des espèces végétales. La plante étant fixée, l'allogamie impose un transport du pollen (gamétophyte mâle) par un agent externe depuis les étamines d'une fleur d'un individu jusqu'à un stigmate appartenant à une fleur d'un autre individu. La pollinisation croisée peut être assurée par le vent (anémogémie) ou par des animaux, surtout par certains insectes (entomogamie).
Certaines plantes avec fleurs mâles et fleurs femelles séparées mais sur le même pied (monoïques) peuvent utiliser une pollinisation indirecte, non croisée (entre fleurs du même "individu"), entomogame.
Il s'agit, dans un premier temps de montrer la complémentarité qui s'est installée entre certains Hyménoptères pollinisateurs de la super-famille des Apoidea (abeilles, bourdons) et certaines plantes à fleurs puis dans un deuxième temps d'évoquer, à partir des quelques exemples étudiés, la notion de coévolution. L'exemple du Colza est mis à profit pour appréhender quelques notions de biologie florale qu'il faut maîtriser pour comprendre les interactions entre pollisateurs et plantes à fleurs.

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Auteur Auclair Jean Jacques